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Blade 2

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 3.83/5

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39 critiques: 3.4/5



Chris 4.75 Le diurnambule écrase tout !
Junta 4.25 Versus à l'américaine, sans les longueurs et avec de l'argent, JOUISSIF !!!
Arno Ching-wan 4 El Santo meets Donnie Yen ?
François 4 Un actioner jouissif comme on en fait plus
Ordell Robbie 4 Une série B de premier choix.
Ikari Gendo 3.75 Action non stop, sympathique
drélium 3.75 Une grosse patate tout le long et des gueules de faucheurs qui font plaisir à v...
Ghost Dog 3.5 Un Melting-Pot réussi
Alain 3.25
Xavier Chanoine 3 Il tranche, il harpone, il flingue. Classe.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Le diurnambule écrase tout !

A la fin des années 80, un certain Jackie C. affirmait à qui voulait bien entendre, que HK produisait les meilleurs actioners de la planète. Aujourd'hui le brave monsieur fait plutôt profil bas en rentre dans le moule, car il vaut mieux faire du 250M$ que simplement faire du bon. C'est sûr que de telles affirmations paraîtraient bien ridicules de nos jours. Surtout que les exploits-de-là-bas sont même surclassés par ceux de Buffy et Sydney Bristow à la TV !!! Mais les ex-faiseurs rois de HK ne sont pas les seuls. Les mégastars musculeuses, Schwarzie et Sly, n'arrivent pas à sortir du cinéma de papa et sont complètement dépassés. La faute à qui ?

Le cinéma évolue et dans le domaine de l'action, mieux vaut ne pas rester à la traine. Wesley Snipes a prouvé sa capacité étonnante à s'adapter. Avec un post-Die Hard dans l'avion, il a su être au-dessus des autres copies. Avec un John Badham pourtant endormi, il s'en sortait très bien. Avec la vague HK-gunfights-kung-fu, au lieu d'aller débaucher un technicien de là-bas, il va chercher Stephen Norrington et Christian Duguay et nous sort deux bombes coup sur coup.

Très malin donc le Wesley. Jusqu'à négocier avec Guillermo Del Toro pour ce Blade II. Solution magnifique. Cette suite des aventures du diurnambule révèle le talent monumental d'un auteur, dont le meilleur -on le devine- n'est pas passé (n'est-ce-pas John ?). Del Toro est avant tout un fan, mais surtout un fan doublé d'un artiste hors-normes. Son goût pour l'organique (déjà présent dans Mimic) se mêle délicieusement à son attrait pour le high-tech (quelles armes !), donnant à Blade II une saveur inédite. Mi-médiéval, mi-futuriste, ce film-choc réussit la fusion gigantesque entre le comics, la japanime et le jeu vidéo.

Cadrages furieux, éclairages déments, dialogues monstrueux : Del Toro puise intelligemment dans son bestiaire pop-culture et nous présente une nouvelle étape primordiale de l'histoire du 7e art. Là où d'autres stagnent encore en regrettant le bon vieux temps, il fait avancer les choses et impose ainsi une cadence folle (et saine) à l'industrie. Intelligent, il utilise Donnie Yen, là où il est le meilleur (la chorégraphie) et fait exploser les "limites" de Wesley Snipes en en faisant une figure de comic-book ultime (la sortie du bain : SUBLIME !!!).

Le script imparable de David S. Goyer permettant toutes les folies inimaginables, cette fine équipe se lache complètement (mention pour Ron Perlman). Un excellent film, donc ? Plutôt un chef-d'oeuvre grandiose. Versus au Japon. Blade II (bientôt III) aux USA. Ne regardons plus du côté de HK. Mais ça, Jackie C. doit déjà le savoir.



04 juillet 2002
par Chris




El Santo meets Donnie Yen ?

Etes-vous en manque d’un bon film de Donnie Yen, là, maintenant, tout de suite ? Envie primaire de Donnie comme d'un donuts bien sucré ? Moi, oui. Je conseille dans ce cas de voir, et revoir, et re-revoir ce toujours aussi jouissif Blade II, film de vampire bourrin dans lequel plusieurs chorégraphies respirent le coup de poing fulgurant, le combo qui fait mal et le rictus méchant. En deux mots : Donnie Yen. Qu’on le voit ou non le Donnie est partout là-dedans, à la fois dilué et archi présent.

Guillermo Del Toto ? Je scribouille ça début 2011 : il est désormais parti du projet Bilbo le Hobbit, sur lequel il a déjà bien bossé. Il reste pour l’instant attaché à cet autre projet au long cours qu’est Les Montagnes hallucinées de HP Lovecraft, il est aussi écrivain à ses heures avec son bouquin de vampires « La lignée », co-écrit avec Chuck Hogan (The Town)... J’en sors, d’ailleurs, de ce bouquin. C’est une purge, une vraie, qui m’a justement donné l’envie de revoir ce chouette film, à ce jour son chef d’œuvre au coude à coude avec L’échine du diable. Blade II était en son temps annoncé comme le brouillon d’un Hellboy qui, finalement, ne lui arriva pas à la cheville. Le labyrinthe de pan ? A mon sens il est surfait, très beau, certes, mais thématiquement trop redondant par rapport al Espinoza del diablo : des nazis, du fantastique, de la métaphore de bon aloi, et ?… Zappons Hellboy 2, qui recycle très maladroitement et de façon très infantile le monstrueux scénar de Blade 2, et continuons d’aimer les très sympathiques Mimic et Cronos pour leurs belles ambiances, leur amour des monstres revendiquée.

On se ressaisit, Môôssieur Del Toro, parce que Blade 2, en plus de zigouiller en masse nous raconte une belle histoire d’amour (cette fin !), une putain d’histoire d’amitié (ce début !), une fresque vampirique dantesque (en toile de fond !) et fait se croiser le cinéma américain avec cette icône qu’est Wesley Snipes et quelques aspects terminatoresques ; le cinéma mexicain avec cette photographie sudisante (marrons-jaunes sombres) et son final catcheur ; le cinéma espagnol avec la présence de l’également très iconique (sa mère) Santiago Segura (Torrente, quelques Alex de la Iglesia…) ; et, donc, raison de la fichounette sur Cinemasie : du jaune esthétisant, Donnie, le kung fu… mais pas seulement. Pour son « bloodpack », commando spécial du film, ainsi que pour certaines scènes d’action tarabiscotées faites de plans séquences complexes - réussis ou non(*) -, Guillermo avoue s’être inspiré de l’anime Vampire Hunter D : Bloodlust, et, plus généralement, de son réalisateur Yoshiaki Kawajiri.

A l’époque de Leone on appelait le recyclage de films du « Cinéma Cinéma ». Aujourd’hui le temps passe et on pourrait appeler la chose du « cinéma cinéma cinéma cinéma… » tant la soupe brasse de plus en plus d’ingrédients. Quand elle est bonne, on s’en tape de ce qu’il y a dedans : on la boit d’un trait jusqu’à la dernière goutte. Mmhmm, c’est bon… Encore !

 

Du fantasme d'actioner sur pellicule : le "Bloodpack" prend la pose à gauche ; à droite Donnie balance du kick festif.

(*) Certains sont restés sur le carreau à cause de cette scène foireuse au début, quelques secondes ratés d'une pourtant superbe séquence d'action. Toute comme certains ne gardent comme souvenir de The Blade qu'une poutre grossièrement prédécoupée avant un violent coup de boule. C'est dommage, vraiment. 


05 février 2011
par Arno Ching-wan




Un actioner jouissif comme on en fait plus

Cela faisait quelques années que le cinéma américain n'avait pas délivré d'actioner de ce type, débarrassé des flashbacks trauma, discours moralisateurs, expositions longuettes et autres fioritures portant le film à 2h15. Blade 2 est un film simple, en ce sens qu'il ne contient que le minimum demandé et le soigne.

Le scénario n'aura jamais d'Oscar et ne demande pas d'avoir 130 de QI. Mais il parvient à maintenir un sacré rythme en enchaînant beaucoup de scènes d'action, en limitant le blabla d'exposition (voix off durant le générique, flashbacks expéditifs), en mélangeant violence bien gore et humour noir. Blade 2 ne se prend pas au sérieux, assumant pleinement son statut de série B bien jouissive, allant jusqu'au bout de tout ce qu'on attend d'un film de ce genre : plus gore que le premier film, plus violent, plus chorégraphié, plus rapide, plus drôle, plus noir. Bref, PLUS.

Au niveau du casting, c'est également loin des Oscars, mais le choix est judicieux. On mélange des gueules (Riendhart, LightHammer, Whistler) avec des présences physiques (Blade, Snowman) et des grands comiques comme on les aime (Blade, Riendhart). Welsey Snipes prend possession de son rôle avec nettement plus d'aisance que dans le premier film. Mieux géré physiquement, il explose dans les scènes de combats et se montre très caustique en dehors. On apprécie ensuite la présence de Ron Perlman et sa gueule légendaire, ainsi que le très court passage de Donnie Yen.

Autre satisfaction, l'aspect visuel du film. Bien sûr, les combats restent trop découpés. Mais Del Toro a nettement plus de talent que son prédécesseur, et se lâche complètement pour livrer des plans plus fous et visuels les uns que les autres. Les décors, costumes et maquillages contribuent à donner au film un style soigné, avec la surprise des Faucheurs, bien banals au premier coup d'oeil, mais ensuite plus originaux. La photo donne au film un ton très froid et bien glauque, la musique soutient le rythme, bref, tout se met à l'unisson pour nous en donner pour notre argent (et aussi notre besoin en castagne, humour noire, mandales, jabouinage et effets gores).

Pour en revenir aux scènes de combat, elle reprenne le même principe que le premier film (alternance de un contre un avec des bastons plus générales), mais en variant nettement plus les styles. L'apport d'un chorégraphe de renom est immédiat, surtout quand celui-ci ne cherche pas à faire ce qu'il a fait jusque là, mais se met dans le trip du film. Résultat, au lieu d'avoir du kung-fu (Donnie style) ou du corps à corps plus basique (comme dans le premier film), ici on mélange tous les genres jusqu'à explorer des terrains vierges mais assez cultes. Je veux évidemment parler des prises de catch, qui m'ont fait versé une petite larme en pensant à mes amis Hulk Hogan ou Ultimate Warrior. Ahhhhh une bonne vieille souplesse arrière, il n'y a que ça de vrai. Ajoutons à ça quelques coups de pieds Made in Donnie Yen, des maravages de groupes entiers par un Blade toujours aussi affuté, et on prend son pied. Le seul bémol reste les scènes entièrement en images de synthèse, où tout comme dans le récent Spiderman on pense plus à un jeu vidéo qu'à un réel combat.

Bref, Blade 2 c'est 1h50 qui nous ramène à l'époque des bons vieux Predator ou Aliens, qui nous font classer le "Comme disait mon père avant de tuer ma père, "Si on veut que quelque chose soit bien fait, il faut le faire soit-même"." aux côtés des non moins mythiques "Chique ça et tu banderas comme un dinosaure" et autres "Je sais pas si t'as bien vu le match à la télé, mais on vient de se faire torcher le cul, mec" (les fans reconnaîtront sans mal). C'est 1h50 de bon délire type série B avec les moyens d'une série A. C'est le genre de bonne soirée qui se termine par l'éternel "mais qu'est-ce que c'est que cette connerie encore" de sa copine ou de sa mère. Je crois que ça commençait à me manquer....



27 juin 2002
par François




Une série B de premier choix.

Avec Blade 2, on tient peut-etre le film américain le plus proche de la série B hongkongaise routinière bien menée qui aurait un budget digne de ce nom. Et dire que pour arriver à ce petit miracle il a fallu unir les forces d'un cinéaste mexicain, d'un acteur américain et d'un chorégraphe hongkongais: comme quoi la mondialisation n'est pas forcément synonyme de contrefaçon lyophilisée de cinéma de genre d'Extreme-Orient avec retrait de tout ce qui pourrait géner le consommateur-type tel que défini par les executives hollywoodiens.

Parce que comme tout bon actioner made in Hong Kong qui se respecte, Blade 2 ne prétend jamais etre plus qu'un film visant à captiver le spectateur pendant toute la durée de la projection à partir d'une trame ultramince. Pas de prétexte bidon pioché dans la géopolitique ou la littérature de Science-Fiction, Blade 2 ne cherche pas à se faire passer pour ce qu'il n'est pas aux yeux du spectateur, c'est de l'action, de l'action, rien que de l'action... Trois fois rien en somme mais hautement jouissif lorsque c'est exécuté avec talent. Et c'est le cas ici. Parce qu'entre un Wesley Snipes formidable d'impassibilité, un Kris Kristofferson égal à lui-meme (1), des décors travaillés et une photographie bleutée du plus bel effet, un montage speedé des scènes d'action qui ne nuit pas à la visibilité des combats, une réalisation à l'ampleur classique virtuose hors des scènes de combat, le film ne manque pas d'atouts. Le scénario souffre certes d'une mise en place longuette mais ne ménage ensuite aucun temps mort. Enfin, la drôlerie des dialogues évite à la belle mécanique du film la froideur avec entre autres un "comme dirait mon père avant de tuer ma mère" qui n'a rien à envier aux fameux "tu sais ce que je préfère dans cette voiture? C'est son prix." ou "Tu as laissé des trucs pour moi? Oui que des morts...". Et tout ceci aboutit à près de deux heures de pur plaisir.

En mélangeant récit vampirique avec clone du Nosferatu version Herzog et héroine échappée d'un roman noir anglais (2), une pincée de gore, le sens des ambiances d'une bonne série B fantastique années 80, un univers futuriste, l'apport d'un chorégraphe de renom, un score comportant synthétiseurs et hip hop (3) et l'emploi correct des effets numériques durant les scènes d'action (4), Del Toro réussit à créer un univers personnel et cohérent qui fait cohabiter avec succès des éléments cinématographiques dont le point commun est le culte qu'ils ont pu générer auprès de la génération Starfix. En cela, il fait à sa manière ce que Tarantino ou les grands cinéastes hongkongais ont réussi : recycler, c'est à dire faire la synthèse d'influences diverses glanées sur toute la planète cinéma pour construire un matériau hybride qui a sa propre personnalité.

A l'heure où certaines cinématographies émergentes d'Asie du Sud-Est (Corée du Sud, Thailande) subissent l'influence des leurs voisins cinématographiquements imposants (Hong Kong, Taiwan, Japon, Chine) et d'Hollywood sans réussir à quelques exceptions près à se la réapproprier, Blade 2 est une bonne nouvelle. Pas de quoi prétendre au statut de chef d'oeuvre -à cause des défauts énumérés plus haut- mais juste de quoi faire un véritable bol d'air frais vivement recommandé en ces temps de vaches maigres pour l'amateur d'actioner non formaté.



(1) A ce propos il a souvent été reproché outre un scénario mince au film de ne pas avoir de vrais personnages alors justement que les acteurs du film sont suffisamment talentueux pour en poser et en définir un avec quelques attitudes évocatrices.

(2) D'où quelques plans à la splendeur decadente (le plan final évoquant Legend of Zu).

(3) Mais qui n'est pas pour autant de la soupe FM comme dans certains films d'hongkongais expatriés que je ne nommerai pas.

(4) Ce n'est pas toujours beau mais au moins Del Toro a-t-il le mérite d'essayer d'exploiter ce qui fait la richesse du mélange SF/action sans chercher à compenser les carences martiales de ses acteurs par un montage à la MTV comme c'est parfois le cas à Hong Kong ou en Corée.



26 décembre 2002
par Ordell Robbie




Une grosse patate tout le long et des gueules de faucheurs qui font plaisir à voir.

Côté action, un film qui à la frite, c'est indéniable, ça ne s'arrête que pour dire trois mots, des effets visuels travaillés à souhait et des sauts à la spiderman sympathiques qui sentent le réchauffé.

Côté gore, les gueules de faucheurs sont assurément le gros point fort qui fait prendre la sauce : avant que l'on en voit vraiment une, on est en plein remix général "actioner", après, on sent que guillermo del toro va dynamiter le tout, et ça, c'est du tout bon, plus de gore et de tranchade qu'on ne pourrait le penser, miam. Très jouissif de ce côté là, rictus sadique assuré. Le mix special effects/special make up/animatronics a rarement été aussi convaincant. Il faut dire qu'il y a 1 petite dizaine de très bons studios qui ont bossé sur le film dont Mike Mignola (tiens, c'est marrant, c'est lui qui a bossé sur matrix) et ça se voit.

Côté scénario, hihihi (SPOILER, pff...)

Il y a malheureusement l'arme fatale qui tue tout le monde en une seconde comme dans blade, une énorme parade scénaristique pour que wesley fasse son kakou alors qu'il ne jette qu'une petite boule en plastique... pffiut, du vent.

Côté martial, c'est en effet très petit et wesley pèse autant qu'un pachyderme. Malheureusement del Toro a apparemment préféré le chorégraphe préféré de wesley snipes et son street fight plutôt que Donnie Yen et son kung fu. Heureusement que wesley est parfois entièrement digitalisé, ce qui lui permet de se prendre pour jet li ^_^

Notons aussi 2 passages, contre la "ninja vampire" devant les spots simplement affligeants car sans motion capture.

En tout cas, une franche réussite comparée au premier. A voir assurément. "Le dernier plan de la vampirette" a certainement bien fait rigoler tous les détracteurs de Legend of Zu, hihihi.

Dernière chose, quand blade 2 aura un scénario au niveau de la voute plantaire de matrix, il pleuvera des boules à ultraviolet.



14 mars 2003
par drélium




Un Melting-Pot réussi

J’attendais avec curiosité et une certaine dose d’impatience de voir ce que le mexicain Guillermo Del Toro, spécialiste des effets spéciaux et auteur de 2 films intéressants (Mimic – 1999 -, film d’horreur à gros budget se déroulant dans le métro de New York, et surtout Cronos – 1993 -, film d’horreur à petit budget mais ô combien original), allait nous concocter avec cette suite d’un film de vampires plus que fade, Blade. Le résultat est conforme à mes espérances. Del Toro conjugue en effet à merveille son imagination débridée d’ex-cinéaste indépendant avec le charisme retrouvé de Wesley Snipes, qui est désormais en première ligne des super-héros noirs américains juste à côté du Shaft des années 70, ainsi qu’avec la virtuosité du chorégraphe de scènes d’action chinois Donnie Yen.

Bref, tout est là : la liberté artistique, des références solides et surtout l’argent à foison, parfaitement utilisé pour que son odeur ne se renifle à aucun moment. Il ne reste plus qu’à se repaître d’un festin esthétique et organique incroyable, jusqu’à friser l’overdose de monstres, d’entrailles, d’explosions numériques et de mandibules. Si l’obscurité de Blade 2 n’atteint pas la perfection onirique et romantique d’un Dark City, sa sauvagerie, sa brutalité et son inventivité visuelle en font une adaptation idéale de la BD du même nom. Ce serait bête de le louper…



03 septembre 2002
par Ghost Dog




Il tranche, il harpone, il flingue. Classe.

Tout de même bien mieux foutu que son triste prédessesseur. Pas exempt de défaut (priviliger la mise en scène par dessus tout) mais un spectacle rigolo, fun, et à la limite de la barbarie. Et puis, mince, Blade a la classe!

27 juin 2006
par Xavier Chanoine


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